COTE D’IVOIRE – VRAIS DJs – FAUX FLASHMOB

22 août 2015

COTE D’IVOIRE – VRAIS DJs – FAUX FLASHMOB

C’est le week-end, parlons musique ?

Et puis de toute façon, on pourra continuer à en écouter en semaine… sauf chez les djihadistes où on écoute d’abord la musique, puis la détonation de la bombe qui vous braise le tympan dans le meilleur des cas. #feufollet #torchevivante, Concert d’explosions de Kamikazes par  MC KALACH… Personne de référence à contacter en cas d’urgence… Le blogueur Mawulolo, son plus grand fan. (Maintenant j’ai des doutes pour ton visa…).

Côté musiques et tendances, j’avoue que je fais l’objet d’une obsolescence programmée…  Le ventre bedonnant, les rares cheveux qui poussent sont blancs  pour faire poivre et sel sur ma tête (poivre noire, krkrkrkr)… Je suis loin d’être nappy. Je suis natural and but not happy… Spiderman aurait pu tisser des toiles d’araignée autour des musiques que j’écoute, pour mieux les vieillir. Fort heureusement, l’homme qui marche sur les murs (à 4 pattes, le ridicule n’est pas que dans le costume) n’existe pas dans la vraie vie.

Alors pour me rajeunir et espérer avoir des abdos (ah le désespoir), je suis allé au JET 7, ce nouveau club qui a ouvert dans mon quartier d’habitation. Le patron est un ami. J’ai donc le droit d’aller m’asseoir où je veux dans le noir pour voir tourner des hanches, vibrer des bassins, s’agiter des lobes fessiers, plus qu’en full hd ! en réel ! sur un piste retro-éclairée. Question sociologique ! Pourquoi toutes les danses à la mode de nos jours miment l’acte sexuel… ou vous font croire que les danseuses vous lancent un vibrant appel au sexe ? De quoi faire couler de la lave au fond de votre estomac, excès d’hormones secrété par l’hypothalamus… Et pour rien… Quel gaspillage ! Je déteste gaspiller ma testostérone… lol

– Mademoiselle, comment tu t’appelles?

– Laisse moi tranquille !

– Ah tu t’appelles Laissemoitranquille? ! C’est curieux, t’as le même nom que l’autre fille là-bas. Vous êtes des soeurs ?

Raaaaaaaaaaa… Bande d’abrutis (c’est du blogging sado-maso, je suis désolé)… vous vous êtes laissés égarer par mon cerveau ! bah c’est pas grave, moi même je m’égare dans cet article ! On devait parler de DJ Ivoiriens c’est ça ??? En fait le Jet 7 ne joue que ça! de la musique sans sens (pas Saint-Saëns hein… bof de toute façon, personne ne connaît Camille… le Laissemoitranquille de la musique classique ?)

D’abord il faut savoir que les ivoiriens se distinguent du reste du monde par l’invention d’une nouvelle danse à chaque trimestre. Ils font des mises à jour incroyables,  les mecs de la Silicon Valley (J’adore cette série) croieraient que leurs danses sont des systèmes d’exploitation pour ordinateur. D’abord on fait le gorille et deux semaines après, on fait le gorille en secouant le buste, les épaules surélevées… Qu’est-ce qui n’a pas marché ? on s’en fiche.

Le Gbobolor qui doit être le Windows 8.1 d’Arafat DJ est donc une danse qui ressemble déjà à tant d’autres, les mêmes reins qui tournent, les mêmes gestes de pied et des mains, sauf qu’on a un peu « zombifier » la chorégraphie, histoire d’y aller à la Thriller Michael Jackson.  « L’innovation, c’est de retourner en 1982″…

Aucune différence sensible perceptible dans la musique. Arafat a toujours la même voix enrouée de Dj qui a un cancer de gorge. Mais bon ! le clip est un must !  Pourquoi?

Parce que ça part d’une idée bête. Après que le flash mob ait fait son chemin, avec la mort de Michael Jackson et le phénomène Azonto (le Ghana conquiert le monde?) tout le monde commençait par oublier ce style de tournage de clip où des individus qui ressemblent à n’importe qui et à n’importe quoi se rassemblent et se positionnent pour faire une chorégraphie sur une musique. Le tout est tourné en un plan-séquence. Et personne ne coupe des plans à rajouter au montage. Exemple de tournage en un plan séquence? le clip « Lazy Song » de Bruno Mars. (Grâce à moi, vous allez devenir réalisateur de clips vidéos?).

Voilà, vous avez compris. C’est pour ça qu’on peut pas faire de flashmob porno. Le mec change de position, c’est comme s’il y avait un plan de coupe… (vous inquiétez pas, les textes du salaud lumineux sont pas au programme de lecture jusqu’en Terminale… Et comme là les élèves sont sensés terminer… avant de se retirer définitivement…).

Revenons au DJ à la gorge froissée d’Abidjan !

Je vois les fans, souffrant d’addiction « arafatesques » affûter leurs couteaux (et leurs bites?) histoire de me crucifier (ou de m’empâler?… si le Christ avait été empâlé, je vous laisse imaginer les crucifix dans les églises… quant aux signes de croix…) parce que je blasphème au nom du prophète de la yorogang. #jesuischarlie snif!

Et pourtant, je dois pouvoir jeter l’anathème, l’anaphore et même la métaphore sur l’irrévérencieux chanteur ivoirien au bouc. Le principe du flashmob, c’est de déclencher un mouvement d’ensemble spontané sur une musique en pleine place publique, le tout tourné en un plan-séquence.

Chez ARAFAT, le flashmob c’est plusieurs plans de coupe, dont celui d’un drone équipé d’une caméra GoPro. ça sent le faux à distance, c’est tellement bien soigné, que tout le naturel qui suinte d’un flashmob est travesti chez le DJ-Crieur, en artifices.  Comme une fille noire hier, dépigmentée aujourd’hui, lésions de peau demain, vieillissant telle une zombie #residentevil (mais elle pourra plus se repigmenter, snif… casse-toi pauvre connasse… t’es hongroise d’origine?)…

La seule circonstance atténuante, la seule raison pour laquelle ce clip a peut-être du bon, c’est  la formidable hétérogénéité de ceux qui apparaissent durant l’enchaînement de séquences dansantes, une foule bigarrée, dans un milieu de vie africain très normalement délabré, toits rouillés, constructions anarchiques, au milieu d’une végétation sauvagement entretenue (ils ont dû tuer tous les jardiniers du quartier; ô les sorciers !!!). C’est à se demander pourquoi le drone qui montre la scène du tournage d’en haut n’a pas filmé de hiboux (volaille sorcière pas très « harry pottière ») nichés dans les arbres… ah je sais, le clip aurait ressemblé à Rio 1… ou 2…

Mais jusque-là, mon coeur musical n’était pas au bord de l’infarctus. Il avait juste grossi dans la poitrine, mais n’avait pas cessé de battre, le cas Vivien FOE ayant fait jurisprudence depuis… (purée, qu’est ce qu’il raconte)…

Debordo Likunfa, le double maléfique d’Arafat (Doppelkanger #VampireDiaries) s’est fait justement vampirisé par ce faux phénomène de faux flashmob. Le mec nous sort une chanson qu’il appelle « Apéritif Yamoukidi ». Je ne veux même pas savoir ce que ça veut dire… Je ne fais pas l’apologie de l’alcoolisme. Je n’ai pas l’habitude d’abuser de l’alcool; avec moi, il est consentant. Aperitif Yamoukidi n’est pas de la musique en soi. C’est une répétition syllabique sur un rythme endiablé, sur lequel bouge le corps des danseuses, mis en valeur sans couleur dans la vidéo. Ici l’apéritif se boit à chaud, les danseurs ont été triés sur le volet, la crème de la danse ivoirienne (certains ont fait des pas de danse classique au milieu de la vidéo)… Tout n’est qu’art et beauté dans ce clip.

Art et beauté jusqu’à ce que le même DJ, non content d’avoir peut-être tourné le plus beau clip de sa carrière, tourne un remake en un faux flashmob. Oh l’horreur! Après le clip art et beauté dansée par des experts (les experts abidjan, ahahaha), c’est le clip laideur et figuration, dansé par de faux « flashmobeurs ».  Ô Désespoir, Ô Déception. Debordo déborde le vase de la bêtise. Il faut croire qu’il était déjà au summum de son art avec le premier clip. Alors il a voulu faire mieux… et il s’est pété la gueule !

Au Nigéria, dans l’aile Est de l’afrique de l’Ouest, on s’ennuie… Davido ennuie et s’ennuie, Yemi Alade est en baisse car courir après l’hypothétique Johnny ne vend plus?… Chindima a disparu; Elle a trop embrassé Flavour sur la bouche (j’étais jaloux)… Et ce dernier lui a sûrement pompé tout son talent par voix orale? ou par d’autres orifices de sa peau aussi… euuuh… Le Nigéria dégringole après avoir tenu la dragée haute aux musiciens du continent noir ces trois dernières années. La popularité du Skelewu est devenue squelettique, et tous les autres tubes récents donnent une impression de déjà vu; de déjà trop entendu. Un arrière goût acide d’un fruit âcre mais pas doux. Le citron dans les aisselles de ces musiques qui puent (façon ça sent mauvais-là, c’était comme ça c’était doux, va là-bas, salaud ! l’auto-dérision, tout un art!)

Enfin, je dis ça, je dis rien, il y a des exceptions !

Exemple facile : Les Mavins en feat avec Don Jazzy. Adaobi ! Wow, dès la première scène on tombe amoureux de la nana. J’ai confié Senyo Semedo, obligé de me supporter aussi bien au bureau qu’au tweetup (euh, ça existe encore? oui, mais c’est devenu une loge maçonnique, réunion secrète etc), que j’aurais pu regarder le clip sans son, Adaobi est jolie.

Quelques hochements de tête devant un verre de Jack Daniels me font le plus grand bien et me font voir le visage de mon patron frire dans une poêle… Le bonheur est dans les choses simples…. et Jack est dans mon ventre… ahahaaaaaaaaaaa (je suis heureux).

Quand les PSquare ont également invité Don Jazzy à chanter avec eux, ça a donné « Collabo ». Là encore, idée originale de clip, une affaire à la « Think like a man » mais avec plutôt, trois prétendants pour la même gonzesse.

Kpakpato à l’ivoirienne : « Don Jazzy là-même c’est quoi. Il est dans tous les featuring-là. C’est djandou-featuring ou bien ! »

Comme le disent les Ivoiriens, attendez, je vais « rendre témoignage »…

Je suis assis au JET7, dans une ambiance feutrée, sièges intérieurs approchant du cuir mais pas suffisamment (le patron va me tuer), … en tout cas ça n’aplatit pas les fesses, cela conserve leur intégrité ! la preuve… Une jolie nana, généreuse dans ses formes et dans son sourire, plantureuse (Le Jet7 ne compte que de belles plantes, une fois la nuit tombée), vient poser son fion à côté de moi. La luminosité étant en deçà du tamisé. C’est pour avoir moins de scrupules à caresser des yeux ce qu’on ne peut pas toucher ! Elle ondule sur place au rythme de la musique. Elle fait le serpent qui charmé au son d’une flûte sort de sa boîte; et si j’avais une flûte, j’aurais fait le mauvais charmeur pour qu’elle saute sur moi et me morde? (oh le salaud – oui, je sais, c’est moi) Quand ses attributs situés au bas de sa colonne vertébrale, épanchée en amphore, comme une bouteille de coca-cola XXL #odjetougbedje vont de l’avant en arrière, toujours au rythme du son, #jesuischarlie? non #jesuischaviré.

STOOOOOOOOOOOOOOOOP (comme le crie ARAFAT DJ) C’est bon les mecs? un peu de jet d’adrénaline dans les artères hein, votre sang ne fait plus qu’un tour, vous avez envie de la violer sur ma page ou quoi…

Purée, si le singe n’était pas descendu de l’arbre pour marcher à deux pattes et devenir un humain, le pied qu’on aurait pu prendre. Le viol serait la chose la plus normale au monde? hihihihihihihi… c’est bon j’arrête de déconner… y a de quoi regretter la civilisation !

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Commentaires

Mawulolo
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Tkt le visa est en poche et d'une bonne durée :D

Eteh Komla ADZIMAHE
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lol, c'est MC KALACH qui va être content

Guy Muyembe
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Voici donc le salaud dans son nouveau rôle de chroniqueur de musique.Sacré garçon.

Eteh Komla ADZIMAHE
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Ou surtout Sacré vieux garçon, puisque je ne me reconnais pas du tout dans ce genre de musique... ma peine est de la bile déversée sur ces pages. Je m'y prends même peut-être mal, ai-je perdu le foie... non, disons la foi... en la musique africaine ?