Mondial2018 : Pourquoi je n’oublierai jamais le match IRAN – MAROC

9 août 2018

Mondial2018 : Pourquoi je n’oublierai jamais le match IRAN – MAROC

Je ne suis pas fan de foot. La plupart du temps, je m’en fiche, je regarde d’un air hagard mes amis semer les graines de l’inimitié entre eux en s’entre-déchirant sur les performances des équipes européennes à la champion’s league.

Et comme je suis un salaud, j’ai depuis longtemps mon idée arrêtée (comme un coup de pied arrêté?) sur le foot : Depuis que les hommes sont descendus du singe, ceux qui étaient parmi les plus brillants ont dû demander aux moins brillants d’aller courir tous autant qu’ils sont derrière une seule baballe. Les salauds. Ils auraient du leur partager chacun un ballon, que le problème aurait été résolu depuis longtemps. Et même si il n’y a aucune preuve que le christ ait joué au foot, on sait que 2018 après lui-même (2018 ans après J-C), faire courir 22 personnes après un seul ballon a toujours autant de succès, sinon bien plus encore.

Le jour du match IRAN – MAROC, j’étais attablé devant un écran d’ordinateur entrain de faire des devoirs de maison (ou des trucs de boulot que je devais finir à la maison). Magalie m’avait appelé. Elle avait envie de moi, ou d’un peu d’argent aussi, l’un n’allant pas sans l’autre; mais moi allant dans elle, sur elle, avec elle, etc. Dans les deux cas, elle voulait passer me voir à la maison, dans ma chambre et avec un peu de chance, sur le lit ?

Elle arriva dans la demi-heure. Mais ce que vous ne savez pas de Magalie (de toute façon vous ne la connaîtrez jamais, faites moi confiance), c’est qu’elle a cette fâcheuse habitude à se déshabiller dès qu’elle laisse son sac à main dans le fauteuil à côté de mon lit. Les instants passés nue représentent 90% voire plus, de son temps de présence dans mes appartements. _ en fait j’ai qu’une chambre. j’écris comme un mytho des fois…_ Elle fait Eve avant le péché originel alors que ma chambre ne ressemblait en rien à un jardin d’Eden.

Magalie était donc nue. Deux coups de hanche, une à gauche, une à droite, ont suffit pour descendre son blue jeans. Sous d’autres cieux elle se ferait descendre pour ce qu’elle a fait là. Ou brûlée vive. D’elle il ne restera que des cendres. En un tour de main, elle avait récupéré la couverture du lit, s’en était entourée le buste avec avant de me faire : tu ne regardes pas le match ?

j’étais comme 😯

– quel match ?

  • oh mais Vence, tu ne regardes pas la coupe du monde ? tu changeras jamais, il y a Iran-Maroc actuellement là. Où sont les commandes (de la télé et du décodeur HD, oui j’ai l’esprit canal et j’emmerde ceux qui sont pas d’accord).
  • tiens ! (je les avais versé dans sa main. Je suis célibataire, mais je n’ai aucun complexe à remettre la commande à une femme, tant que c’est pas un télénovelas qui me vrille les tympans avec des latinos pleureuses sur leur destin créé par un scénariste de merde).

Après quelques minutes de visionnage de match, de petits gloussements, au fil des actions spectaculaires j’imagine… (j’étais toujours plongé dans mon travail mais je l’entendais faire son cinéma dans mon dos) :

  • Vence, tu supportes quelle équipe ?
  • Euuh, j’en sais rien moi
  • Dis moi quelle équipe tu supportes sinon, tu ne me toucheras pas aujourd’hui
  • 😯 (argument de choc, ok) bon, euuuuh _ je regarde l’écran vite fait _ bon euuuh, le maroc
  • Ok (elle avait son sourire d’enfant qui désarme et déleste mon porte-monnaie avec un regard plongeant). OK voici ce qu’on va faire… si le Maroc Gagne, t’auras le droit de défaire cette couverture . Mais si c’est l’Iran, je me rhabille et je m’en vais…(elle avait brandit ses deux pastèques qui lui servent de seins vers l’avant et les avait secoué dans la couverture). j’étais toujours comme 😯
  • ouais, bof, ok… (mais mon cerveau sale traitre, commençait par pomper un peu de sang dans ma tige de jade; foutu pari, ça m’a excité mine de rien. Cette fille a le diable au corps, mais j’étais prêt à la suivre en enfer). Pourtant je fis semblant d’être désintéressé, lui lançant un ok nonchalant avant de me replonger dans mon travail.

Je ne compris pas tout de suite à ses cris de victoire quelques minutes plus tard. Ces foutus mangeurs de couscous se sont fait battre par l’IRAN ??????? Magalie exultait, ses yeux brillaient, elle souriait la bouche ouverte, elle gloussait, caquetait presque, comme une poulette à peine pubère (vous inquiétez pas, je dis n’importe quoi sous le coup de l’émotion. Poulette pubère? je sais pas ce que c’est). Ses grands yeux de personnage de manga portaient sur moi un regard qui me transperçait de toutes parts.

ok Bébé, t’as perdu, faut que j’y aille. Elle se leva, s’approcha, et déposa de ses lèvres charnues un bisou sur ma nuque, toujours rieuse. Je sentis les bouts pointus de sa poitrine généreuse froler mon dos, on aurait dit que mon tee-shirt était en chair humaine, au vu de l’impulsion électrique qui me traversa, allant jusqu’à raidir ce que Dieu nous a laissé de plus cher pour nous faire plaisir. Je me retournai et arrachai la couverture, seul rempart avec le corps de la coquine. Elle gloussa, mis les bras en croix et se mit à reculer vers le lit en continuant par dire : tu n’auras rien, Mr le Marocain. Je me surpris entrain de respirer comme un taureau, les yeux revulsés, la main tendue (comme l’a toujours fait notre président très très faure envers le corps politique de notre pays) vers le corps nu, et menu. Magalie gifla le dos de ma main gauche et rattrapa ses vêtements dans le fauteuil près du lit.

– Je pars laaaaaaa chéri, tu as perdu. Je reviendrai pour un autre match demain, (elle se marrait). Je la coinçai dans le fauteuil-cadre hérité de mon entreprise lors d’une vente aux enchères et je libérai le muscle douloureux de mon entrejambe. La poulette gloussa encore mais ne résista plus à la vue du curieux cylindre noir gorgé de sang. Et comme j’ai trouvé le chemin entre le fauteuil et le lit trop long…

Le fauteuil grinça pendant un bon moment… Si les points de suspension ne vous suffisent pas, footez-nous la paix !

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Commentaires

Belizem
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Mauvais perdant.

Eteh Komla ADZIMAHE
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je suis déjà une âme égarée. Alors perdre mal... c'est une seconde nature