La vraie histoire de la BD

Article : La vraie histoire de la BD
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29 novembre 2016

La vraie histoire de la BD

Du 21 au 26 Novembre 2016, s’est tenu à Lomé, un festival de la BD; la 4ème édition du genre. C’est un public de jeunes, de moins jeunes; de plus jeunes, et de salaud aussi (de salaud, il n’y avait que moi) qui a répondu à l’appel. Cela m’a donné envie d’aller revisiter l’histoire de la BD.

J’ai d’abord cru que l’invention de la Bande Dessinée remontait au temps du premier Reporter Sans Frontière, Tintin. Puis après, je suis remonté jusqu’à un de nos ancêtres gaulois, Astérix ! vous savez … la demi-portion tout le temps ivre de potion magique là… Mais jusque-là, je ne faisais qu’un retour vers le futur de la Bande Dessinée. Il me fallait donc remonter bien plus loin encore dans le passé. Au temps des premiers hommes dessinateurs.

art-premier-hommes

En effet, au temps des premiers hommes qui aimaient vivre sans aucun savoir-vivre, les premiers dessinateurs de BD ne savaient pas quel nom donner à leur art. Un jour de dessin collaboratif (eh oui, il fallait beaucoup de personnel pour faire une BD sur les murs d’une grotte), l’un d’eux du nom de Damoclès, ayant mangé un peu trop de haricot la veille au soir se mit à  péter ! RRRrrrr!!!… Or, les pets de Damoclès (d’où l’expression) étaient réputés pour sentir tellement mauvais qu’ils enrhumaient les autres collègues.

dessinateur-damocles

Le chef de la bande-dessinateurs, tout enrhumé, le nez bouché, respirant à peine; en voulant demander « qui c’est qui a pété »? demanda plutôt : « Gui zè gui a Bédé« . Depuis ce jour, la bande de dessinateurs dans la grotte tomba d’accord pour appeler leur art neuf, la Bédé, ou le neuvième art, car il était tout neuf évidemment.  Puis au fil des jours, l’odeur pestilentielle continua d’empester la grotte. Alors ils fuirent tous en courant car n’étant plus en odeur de sainteté dans la caverne aux dessins. Ils devinrent les hommes qui vers le néant, détalent ou hommes de néandertal. Avant de partir le chef des dessinateurs en bande leur cria : Allez et propagez la bédé partout sur terre !

On sait donc que la BD fut inventé par l’homme de Neandertal, quelques secondes avant qu’il ne détale parce que Damoclès affectionnait trop lézard de la table

Poursuivant mes recherches, j’appris qu’au moyen-âge, les descendants de Damoclès, chevaliers équipés d’épées assis autour d’une table ronde se mettaient au dessin quand ils forçaient un peu sur le vin. L’objectif étant de faire rire leur roi Arthur, qui s’ennuyait;  même avec la came coupée lot par lot, ou camelot par Merlin, son dealer; Même avec Guenièvre qui ne lui faisait que des mièvres, et qui devenait moins sexy. Plus rien n’égayait le chevalier Arthur. Alors les autres chevaliers, ses collègues, lui firent des dessins drôles. Le meilleur dessin étant le dessin qu’a rit Arthur devint la caricature…

Il se raconte que l’art de la Bédé fut révolutionné dans un Abbaye, par l’Abbé Dey. Lui-même ayant depuis sa naissance, un goût immodéré pour les bandes des Saints nés. Mais avec les scandales pédophiles, il préféra se rabattre sur les seins nénés, prouvant à suffisance qu’il préférait les partenaires d’âge mûr et de sexe opposé au sien. De là, il a été très facile de passer à des seins animés, (puisque ses partenaires bougeaient vraiment bien) puis au dessin animé, un art découlant de la Bédé.

Son collègue, l’Abbé Cédaire, fan de l’alpha, bêta jusqu’à l’oméga, fan de l’alphabet quoi, aida notamment à l’écriture des scénarii. Moi j’en connais un rayon, et lui il en connaît un crayon, disait-il souvent, en montrant du doigt L’Abbé Dey.

Parlant de Bande Dessinée, je demandai quand-même à notre Abbé Dessinateur, s’il lui arrivait de Bander pour dessiner.

M’invitant à plancher sur ses planches de dessin, il m’avoua que certaines fois, il a observé pour dessiner, par l’oeil de Judas, une collègue se déshabillant tous les soirs dans ses appartements. Lui qui luque et reluque, le crayon à la main, dessinant plus vite que son ombre, la Mère Tume, toute nue, faisant toujours grise minou. Dans ces instants-là, l’Abbé Dey arrive à ressentir sous sa soutane une bande originale. Mais un jour de gros rhume(ça n’arrive qu’aux dessinateurs de BD), la Mère Tume l’entendit éternuer : Hentaï ! sous sa porte. L’homme s’enfuit, le crayon entre les jambes.

Le métier de dessinateur de bédé n’a rien donc rien de comics. C’est même un travail à risque. Surtout quand il faut dessiner astérisque et périls !

 

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